Faut-il déclarer les cours particuliers ?
La tentation du travail au noir est forte quand on a recours à un professeur particulier, mais avant d’y céder, vous devez avoir conscience des conséquences que cela peut avoir. Ce n’est pas une pratique sans risques, par rapport à laquelle vous aurez beaucoup à perdre.L’économie souterraine des cours particuliers
Les inconvénients et les sanctions du travail dissimulé
- Une déduction fiscale de 50% de la somme investie après déclaration.
- L’augmentation de la déduction forfaitaire de cotisations patronales, passant de 0,75€ à 2€ par heure.
- La non-cotisation pour la retraite du professeur sur les sommes perçues par le travail dissimulé.
- La perte de certains droits sociaux pour le prestataire, tels que la couverture sociale et la garantie d’être payé au minimum à hauteur du SMIC.
- Une demande de rappels de salaire et d’indemnités de licenciement (pour une rupture de contrat).
- L’impossibilité d’exercer un métier au sein de la fonction publique.
- Le paiement d’une amende de 45 000 € pour l’employeur.
- Le paiement d’une amende de 30 000 € pour le salarié.
- Une peine d’emprisonnement de 3 ans pour l’employeur.
- Une peine d’emprisonnement de 2 ans pour l’employé.
- Le paiement des cotisations sociales, majorées de 25%.
- Le versement d’une indemnité forfaitaire pour travail dissimulé et prouvé, équivalente à 6 mois de salaire.
- La réparation du préjudice éventuel.
Au vu de ces éléments, êtes-vous certain que le travail au noir en vaille le coup ?
Quels statuts pour déclarer ?
- Être rémunéré en CESU
- Exercer en tant qu’auto-entrepreneur
- Être employé par un organisme spécialisé
- Créer une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle)
Le statut que vous choisissez doit être cohérent avec la régularité et l'intensité de votre activité. Par exemple, si celle-ci est occasionnelle, privilégier une rémunération en CESU sera la modalité la plus adaptée.